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Sujets - zucfa

Pages: [1] 2
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ProjectShirow et le forum / Alerte! quel avenir?
« le: 30 Septembre 2006, 13:39:18 »
Salut mes chers cyberpotes.

Petit topic pour tenter de  faire jaillir l'étincelle, comme le suggère Storm ici. L'alerte, c'est parce que bien que je ne sois plus très actif sur les topics, je continue à vous surveiller de près (niark niark), et à faire le ménage de temps à autre. PS.net devient une véritable cyberpoubelle. Je ne parle pas de vos topics bien sûr, mais des spams qui font leur réapparition depuis quelques jours. Nous savions que ce n'était qu'une question de temps, mais apparement il y a bien un moyen de spamer malgré les précautions que j'avais prises à ma modeste échelle. Il nous faut donc trouver une solution contre ces batards (22 inscriptions fantômes en 3 jours) parce qu'il est hors de question que je paye l'hébergement à la fin de celui-ci si c'est pour sponsoriser des pseudo pillules pour bander et autres sites vidéo de kim basinger nue. (cherchez pas, je viens de virer les topics kim basinger  :P ).
Je n'était déjà plus super motivé depuis que j'ai essayé de relancer un peu le truc et que ça n'a pas trop suivi, j'ai retrouvé un peu la pêche quand joukov est revenu, mais l'ai laissé bosser tout seul  :oops:  parce que j'avais tout simplement autre chose à foutre. Fuchi a bien posté quelque topics certes très intéressants, mais peu en rapport avec Shishi. Le nombre de posts, même centré sur le sujet, est tout de même ridicule par rapport au "loyer". Je me demande donc si ça vaut la peine de continuer, vu que, à l'instar de la liste de membres, la liste des topics sera bientôt  dominée par des spams à la con si on ne fait rien. Nous avons déjà discuté le coup il y a un moment avec les autres admins, mais depuis je ne me suis plus mis en contact avec personne et en fait, on en est toujours au même point, si ce n'est que la situation s'aggrave. De là à voir le forum se faire planter une nouvelle fois, il n'ya qu'un pas...

 Voilà, le sujet est lancé, si vous avez des propositions à faire, admins ou non, c'est le moment. J'avoue que même si ce n'est plus "comme avant", je préfère que PS.net continue à vivre. L'actualité Shirow a rarement été aussi riche, en fait, certes par le biais de produits dérivés, mais bon y'a de quoi discuter avec les actus de SAC, les figurines qui sortent à un rythe de plus en plus soutenu, l'édition de GitS 1.5 (que je viens de lire en italien ;p ), le renouveau d'Appleseed... Il ne manque plus qu'un bon manga original (et nouveau) pour que ça pète à nouveau.

Et que vive PS.net!

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Production I.G. / [Images] Stand Alone Complex
« le: 3 Mars 2006, 23:20:11 »
Deux petits wallpapers pub yahoo :
tachikoma
Motoko&Bato

source : yahoo

 :wink:

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28/04/2003 - par Zucfa

Description :    119 cartes à collectionner, répertoriées comme suit :
     #    99 cartes « de base »
     #    9 cartes « spéciales » issues de Ghost in the Shell
     #    9 cartes « spéciales » issues de Man Machine Interface
     #    2 cartes « spéciales » en édition limitée
Format :    64x89 mm
Poids :    20 g
Acheter en ligne :    
Prix :    environ 4 €
Disponibilité :    en vente
Packaging :    2 blisters opaques différents
   (01 - The Ghost in the Shell / 02 - Man Machine Interface)
   8 cartes par pack.
Editeur :    Epoch
Date de publication :    2001

Information :

Cette collection de cartes est entièrement dédiée à Ghost in the Shell (cartes marquées « 01 ») et à Man Machine Interface (cartes marquées « 02 »). Il s'agit de « trading cards », c'est-à-dire qu'elles sont disponibles (à la base) uniquement sous packs scellés et opaques, remplis aléatoirement. Le but est de les collectionner en achetant des packs et en échangeant les doubles avec d'autres collectionneurs. Elles ne contiennent aucunes données de jeu, comme on peut en trouver sur les célèbres cartes Magic : The Gathering (© Wizards of the Coast inc.).

Les Basic Cards (cartes « de base » - numérotées 001 à 099)

Sur les cartes dites « de base » sont imprimées des illustrations issues des volumes de Ghost in the Shell, mais également du « Ghost in the Shell 3D action-shooting game for Playstation Artbook » (les illus tirées de ce dernier sont celles réalisées par Shirow). On retrouve aussi des illustrations retravaillées (comme des Fuchikomas colorisés de manières diverses). 9 de ces cartes « de base » forment un puzzle de Ghost in the Shell avec une de leur face (illustration complète sur l'autre face), et 9 autres forment un puzzle de Man Machine Interface.
Les autres cartes comportent une illustration « pleine page » sur une face, et, sur l'autre face, la même illustration réduite et commentée (en japonais).
Les illustrations sont divisées en plusieurs catégories : illustrations, story (planches des mangas), characters (personnages), et puzzles.

Les Special Cards (cartes « spéciales » - numérotées SP 01 à SP 18 )

Au nombre de 18, ces cartes « spéciales » représentent, sur une face, une illustration de Motoko détourée et placée sur fond brillant irisé. Sur l'autre face, on retrouve l'illustration avec le fond original. 9 cartes spéciales sont dédiées à GitS et les 9 autres à MMI.

Les Limited Edition (cartes« éditions limitées »)

 ? ? ? ? il s'agirait de cartes avec signatures imprimées ? ? ? ?

4
29/11/2003 - par Moumerico

Produits par Elecom Co.Ltd., les M.A.P.P. (Mechanical Designer-Accelerated Peripheral Products) sont deux trios de souris dessinées par Masamune Shirow & Hajime Katoki (Gundam) produites en série limitée (aucune post-production n'est prévue pour les retardataires !)
-  en gros c'est trop tard pour espérer en acheter une ;-) sauf peut être d'occas sur Ebay etc...

Chaque souris est disponible en trois coloris : noir mat, gris foncé & blanc. Pour le modèle dessiné par Shirow, la noire fut celle qui eu le plus de succès (c'est d'ailleurs celle que je voulais, m'enfin...)

par Shirow :


par Hajime :


 Composition du package :

-  souris optique USB 2 boutons + roulette
-  mini-booklet d'interview et de croquis en japonais (la traduction est jointe si vous l'avez acheté chez Shinza.com)
-  drivers d'installation (en japonais) sous forme d'un CDrom 8cm ou d'une disquette (2 livrets d'explications de l'installation en japonais sont joints)
-  adaptateur PS2 depuis USB (si nécessaire)



Caractéristiques techniques :

-  résolution de 800 pixels par pouce (+ que la plupart des souris optique actuelle)
-  Dimensions l= 69 x L=104 x H=35mm
-  Câble de 1.5 mètre

Configuration minimale requise :

-  Mac OS 10.1 ou + ; Windows 98/98se/Me/2000/XP
-  Mac OS 8.6 ou 9.x avec USB Overdrive
-  Linux (pour Moku et Cie ;p) et tout autres OS reconnaissant l'USB

Début de commercialisation au Japon en Octobre 2002 pour 7500 yen

Contenu du mini-booklet

Shirow Masamune y est interviewé sur 4 questions précises liées au travail sur cette souris : le produit ; le design ; le marché et l'originalité.

On peut également y voir l'évolution du design de ce modèle à travers ses étapes clés (voir ci dessous).

D'ailleurs, si quelqu'un pouvait traduire ce booklet, je lui en serais éternellement reconnaissant :-) (et si pour celà il vous faut des scans en haute résolution, faites moi signe)

taille du booklet : 9,5 x 9 cm fermé & 20 pages en papier glacé





Feeling et usage au quotidien

-  Tout d'abord je tiens à préciser qu'avant cette souris, je travaillais sur une Logitech 2 boutons à roulette classique (fil + boule) et sortie PS2 sur mon PC dont j'étais très content, la MAPP a dans un premier temps remplacé celle çi puis à par la suite pris place sur mon Power Mac G4 tout bô ! ! !

1ère étape : le package & le look général

La première impression est plutôt positive : présentation sympa ; mise en valeur de la souris grâce au plastique moulé épousant ses formes et au carton rouge sang dont les motifs rappelent l'univers de Shirow (cercle d'interface et cache- connexion à la Ghost ! ! !). Une fois la bête déballée, une constation s'impose : le look de la souris n'est vraiment pas banal, soit on aime soit on déteste, perso j'adore ;p

2nde étape : l'installation sur PC & sur Mac

PC : Les 2 livrets, le cd-rom et la disquette étant en japonais, je lance donc l'installation selon la bonne vieille logique Plug&Play : je branche et j'attends que ça réagisse ! ! ! Pas de problème, détection automatique puis pré-installation via le CD-rom --> redémarage, là il me dit qu'il n'y a plus de souris sur mon UC (j'avais débranché ma PS2) normal, puisque l'installation n'était pas complète, pas grave je termine celle çi au clavier et... redémarrage --> là pas de problème, tout le monde est là, pas d'écran bleu à la c..., c'est parti ! ! !

Mac : je branche et ça marche J'ADORE ! ! ! (qui a dit qu'un Mac c'était pas compatible avec tout le monde ?)

3ème étape : configuration sur mon PC

Là, j'ai compris mon erreur, car sur mon PC tout est en japonais où plutôt en barres verticales et caractères bizarres, puisque mon Win... ne reconnait pas la langue japonaise ! Je teste donc les différents choix possibles et parviens finalement à mes fins, y'a juste le scroll de la roulette que est trop sensible et que j'arrive pas à régler tip top !

4ème étape : utilisation

Ma première sensation fut "légèreté", c'est flagrant ! ! ! le gain de poids et la diminution des frottements par rapport à ma Logitech ont révolutionné mon usage du mulot ! ! !

-  Venons en à la prise en main de la bête :

-  les 2 boutons tombent naturellement sous vos doigts, bon point pour le bouton droit + long et + reculé que la normale, sa sollicitation en est aisée et permet même d'y reposer votre annulaire.

-  Les formes latérales épousent vos phalanges et la partie supérieure inclinée en 2 temps propose un bon contact avec la paume.

-  2 positions de travail sur l'objet sont possibles :
-  avancé : votre pouce se loge le long du creux sous le bouton droit en prenant appui sur l'arrête si nécessaire ; le tandem anulaire-auriculaire quant à lui fait pivoter la souris de l'arrière, la main repliée dans cette position limite les contacts avec la paume.
-  reculé : la paume s'appuye sur l'arrière de la souris et le tandem pouce-anulaire la fait pivoter depuis les ; creux latéraux.

-  La molette est un vrai délice, énorme et crantée, sa texture lui confère un toucher vraiment agréable.

-  Le plastique utilisé pour cette souris est très lisse et sa texture légerement granulleuse à l'oeil n'est pas perceptible au toucher.

-  Le capteur est très précis, j'ai un 19" qui tourne en 1280*1024 et il n'a jamais perdu la tête, de + il répond aux moindres de mes solicitations.

5ème étape : Les points faibles

-  tout d'abord sa taille réduite ne permet pas une prise en main idéale pour les personnes ayant de grosses mains et ou de gros doigts (ce qui n'est pas mon cas, donc ! ! !)

-  Le fil de connexion ne m'inspire pas vraiment confiance quant à sa durée de vie (trop fin et trop souple)

-  le pointeur a la facheuse manie de se faire la malle à l'une des éxtrémitées du moniteur et celà sans explications (ni avertissements), du coup vous voyez votre pointeur s'enfuir dans un coin ! ! !^_^ ! ! !

Pour finir, je peux dire que je ne suis pas déçu par mon achat, bien au contraire, donc si jamais vous avez l'occasion d'en récupérer une, n'hésitez pas trop longtemps ;-)

Je tiens aussi à remercier Nippon Export pour m'avoir dégoté cette souris pour "pas chèr" :-)

Retrouvez cet article sur Shirow-Graphics.

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Œuvres communautaires / [INTERVIEW] Kodama Fansub (GitS SAC)
« le: 26 Février 2006, 01:26:43 »
"Petite" interview de l'ancienne équipe de Kodama-Fansub, qui avaient fait un travail d'enfer sur la première saison de Stand Alone Complex


Zucfa : Commençons par les présentations : qui êtes-vous et quel est votre rôle dans la team?

TheCharette : OK ! À toi l'honneur Supertonio (honneur aux vieux). ;)
Supertonio : Moi j’ai 22 ans (vieux, merci TheCharette), j'suis étudiant et je fais la trad. ^^
TheCharette : Moi j'ai 16 ans et mon rôle c'est de timer, faire l'édition et les effets avec After Effects .


Zucfa : Qui sont les autres membres?

TheCharette : Gaeline qui s'occupe du check.
Supertonio : C’est elle qui vérifie ma traduction.


Zucfa : Mibu_Kyoshiro?

TheCharette : Lui, c'est le raw hunter, il s'occupe de trouver les raws (d'ou le nom ^^).
Supertonio : C’est lui qui trouve les vidéos en japonais non sous-titré qu'on utilise pour faire nos vidéos.
TheCharette : …et LaCariolle qui s'occupe de l'encodage pour les derniers épisodes. Skuld_san fait partie de la team, il nous aide pour l'encodage car il est très fort dans ce domaine.


Zucfa : Comment en êtes vous arrivé à faire du fansub?

Supertonio : Déjà j'aime beaucoup les animes ^^. Et ensuite, je connaissais quelques personnes qui faisaient ça, et d'autres personnes m'ont demandé si je voulais essayer, et j'ai accepté ^^.
TheCharette : Moi, j'aime les animes aussi (ça tombe bien hein) puis on m'a proposé un poste dans une team et j'ai accepté.

Zucfa : 7seals?

TheCharette : Pas au début non.

Zucfa : Tu as commencé à quel âge?

TheCharette : 14-15 ans dans ces eaux là.
Supertonio : …enfin TheCharette, il est pas normal, faut pas se comparer à lui.
TheCharette : lol

boulot

Zucfa : Supertonio, en tant que traducteur, quel est ton matériau de base? Travailles-tu à partir de VO, ou une autre langue?

Supertonio : A partir de versions US, de l'anglais quoi ^^… je prends deux versions US : ça me permet de comparer et de choisir la trad. qui me parait la plus appropriée.



Zucfa : Le sous-titrage officiel ou également du fansub?

Supertonio : Hum… du "fansub", mais bon, vu que la série est licenciée aux USA, c’est pas du fansub au sens stricte : au contraire, c’est plutôt intéressant car ça permettait de demander des précisions à celui qui traduit pour les teams US ; mais bon, le problème, c'est qu'on dépend de leur traduction.

Zucfa : Quels genres de problèmes rencontres-tu?

Supertonio : Et bien, c’est très complexe comme série… enfin, comme le film quoi, donc beaucoup de termes techniques…


Zucfa : Tu doubles d'autres séries?

Supertonio : Aucune.

Zucfa : T'arrive-t-il d'adapter à ta sauce quand tu bloques sur un passage?

Supertonio : Et bien en fait, j'adapte en permanence, car si on colle trop à la trad. US, ce n’est plus du français.
TheCharette : Supertonio a l'âme d'un poète :p … en tout cas je vois mal quelqu'un d'autre remplacer Supertonio : c'est le meilleur 8-D.
Supertonio : Quel faux cul ! :p


Zucfa : Est-ce que c’est toi qui donnes les renseignements pour l'encodage (des couleurs de textes, par exemple)?

Supertonio : Non ; ça c’est TheCharette qui s'en occupe.


Zucfa : TheCharette, à ton tour de parler de ton travail.

TheCharette : Ben moi j'ai deux choses à faire sur chaque épisode : je time et j'édite ; le timing, ça consiste à régler le moment où on verra la phrase s'afficher sur la vidéo ; c’est un travail qui est long car il faut être précis, mais pas difficile en soi.


Zucfa : C’est toi qui décides de scinder l'apparition de certaines phrases (pour mieux suivre le rythme de la conversation) ?

TheCharette : Oui par exemple, mais Supertonio peut le faire lui aussi.


Zucfa : As-tu déjà du boulot avant que Supertonio ait terminé sa trad?

TheCharette : Ce travail peut se faire avec les sous-titres anglais mais je le laisse d'abord traduire, car des sous-titres peuvent être découpés par ce qu’au moment de la traduction, ils deviennent trop long par exemple. Pour le timing, ça pose des problèmes s’il est fait avant traduction.


Zucfa : Tu t'inspires aussi d'une autre version pour le timing?

TheCharette : Je regarde sur la version US quand je ne suis pas sûr, mais en général non, je le fais sans modèle.


Zucfa : Et l'édition?

TheCharette : L'édition, c’est plusieurs choses : c’est la police qu’il faut utiliser, la couleur, la position de la phrase (en haut, en bas, etc.) et il y a l'édition faite sous After Effects aussi, pour les inscriptions. Là, c’est plus long.


Zucfa : Comme l'épitaphe sur la tombe dans un des derniers épisodes?

TheCharette : Voila ; je retouche la vidéo pour enlever le japonais et mettre du français.


Zucfa : C’est plutôt hi-tech comme technique, ça ne se voit pas chez les éditeurs officiels! Ni le placement des textes, d'ailleurs…

Supertonio : C’est impossible à faire sur un DVD… pas pour le moment. Peut-être dans 5 ans. ^^


Zucfa : le fansub est donc très innovateur!

TheCharette : Ben c'est-à-dire qu'on fait tout à notre goût, donc si on veut faire un truc comme ça, après, c’est le choix de la team.
Supertonio : On ne peut pas comparer notre travail à celui des éditeurs de DVD, c’est pas la même chose.


Zucfa : Pouvez-vous me parler des logiciels que vous utilisez (ou c’est secret maison)?

TheCharette : Ben y a pas de secret : il y a très peu de programmes nécessaires pour faire du fansub. Si on s'en tient au basique,  deux programmes sont nécessaires : Substation Alpha et Virtualdub Substation Alpha sera utilisé pour toute la partie traduction, timing et  édition ; Virtualdub sera utilisé pour l'encodage, après, si tu veux faire de l'édition sur la vidéo en retouchant, faut utiliser After Effects de Adobe. On a vite fait le tour des programmes…


Zucfa : est-ce qu'il t'est arrivé d'apprendre à quelqu'un à utiliser ces programmes, TheCharette? Des gens sur le chan qui te demandent?
TheCharette : ben faut dire qu'on m'a pas beaucoup demandé
Zucfa : tu n'as jamais fait de tutorial?
TheCharette : y a pas eu de demande donc non
Zucfa : donc ça pourrait se faire? ^^
TheCharette : ben faire du fansub est a la portée de tout le monde
TheCharette : je pense pas qu'y ai besoin de tutorial en faite
Supertonio : ben tu peux déjà en trouver pas mal des tutoriaux sur le fansub ^^
TheCharette : sauf pour le timing lol
TheCharette : après suffit de fouiller un peu et tu trouves tout


Zucfa : Vous travaillez par Internet interposé?

Supertonio : Yep. Enfin, on discute pratiquement tous les jours.


Zucfa : Ça doit bien occuper vos soirées... vous ne vous êtes jamais rencontré?

Supertonio : Ben non… faut dire qu'on habite pas à coté. ^^
TheCharette : ^^


Zucfa : Combien de temps prend en moyenne le sous-titrage d'un épisode?

Supertonio : Ça dépend de nos emplois du temps…
TheCharette : …ou si on est en vacance.


Zucfa : OK, mais dans l'ensemble? Ça représente combien d'heures de travail, par exemple?

TheCharette : En heures… houla… bah… c'est-à-dire qu'il y a l'édition, et là tout dépend du travail à faire sur l'épisode. Pour timer, j'dirais 2 à 4 heures, ça dépend la forme.
Supertonio : Pour traduire, faut compter entre 4 et 8 heures ; ensuite, il faut que Gaeline vérifie de son coté, ça doit bien lui prendre 1 à 2 heures.
TheCharette : Pour l'édition, 1 heure j'dirais.


Zucfa : Kodama n'as pas de site Web… Question de temps?

Supertonio : Yep.
TheCharette : C'est pas notre priorité.
Supertonio : Faudrait qu'on trouve quelqu'un pour s'en occuper…
TheCharette : Y a déjà eu une base du site faite mais on l'a mise au grenier… ;)
Supertonio : lol


Zucfa : Votre séparation avec 7seals s’est faite en douceur…


Supertonio : Disons qu'on a pas voulu partir sans rien dire, qu'on s'est expliqué… ensuite 7seals a continué son chemin, on a commencé le nôtre, et puis voilà ! ^^
TheCharette : …et je pense que c'est mieux comme ça.


Zucfa : le rythme de parution de SAC est plus élevé qu'à l'époque de 7seals. Y'a-t-il un lien de cause à effet?

Supertonio : Je ne pense pas ; il se trouve juste qu'à force de faire du fansub, on s'organise mieux, et on va un peu plus vite. Enfin… pendant l'été, on a pas sorti grand-chose comme GitS, vu que j'étais pas là. ^^
TheCharette : Vi en fait, c’est surtout ça : Supertonio était pas là durant toutes les vacances pratiquement, et donc, on sortait ce qui était prêt avant son départ, et après fallait attendre quoi…  ;)
Supertonio : D'ailleurs, je remercie ma team de ne pas avoir pris quelqu'un d'autre pour faire les traductions. ;)


Zucfa : Quelle est la fréquentation de votre chan?

Supertonio : Une centaine de personnes régulières. Ensuite, selon ce qu'on sort, ça monte.
TheCharette : Dès qu'on sort un épisode de GitS, ça monte très vite.

Zucfa : Les autres séries marchent bien?

TheCharette : Colorful a eu du mal à se faire connaître, mais maintenant oui, il attire des gens. Par contre, Full Metal Alchemist n'attire pas beaucoup… c'est parce qu'on est pas les plus avancés.
Supertonio : Bah, le problème, c’est qu'on n’est pas la seule team à faire FMA, et d'autres vont plus vite.


Zucfa : La concurrence est rude?

TheCharette : Disons que ce qui attire, c’est la nouveauté, donc si l'épisode a déjà été releasé par d'autres teams, forcément moins de gens viendront…


Zucfa : Sans site, comment vous faites votre promo?

Supertonio : On fait pas tellement de promo, on espère que les épisodes circulent et que les gens aimeront nos releases et viendront sur notre chan.
TheCharette : Oui. Sinon, les sites de news fansub comme Totoro ou Anime-fan.


Zucfa : Comment sont les relations entre les teams? on m'a parlé d'une guéguerre chez les teams US : pareil en France?

TheCharette : Oui… enfin, ça dépend les teams…
Supertonio : Une guerre plus ou moins larvée, pas aussi marquée que chez les US, mais pas loin… ^^
TheCharette : Les rapports les plus tendus, c'est souvent avec celles avec lesquelles on a les mêmes projets.


Zucfa : On voit aussi des collaborations... vous en avez faites depuis Kodama?

Supertonio : Sur FMA, on est en coproduction avec Anime-VIP.


Zucfa : Tu ne traduis pas FMA si j’ai bien compris Supertonio?

Supertonio : Non, j'aide à checker la trad.


Zucfa : …et TheCharette tu fais de l'édition ou du timing?

TheCharette : Non, juste les effets à faire sous After Effects.


Zucfa : Avez-vous du feedback des "leechers"?

Supertonio : Ça a l'air de leur plaire, ce qu'on fait. ^^
TheCharette : Je crois pas qu'on ai eu des plaintes en tout cas, tant mieux. ;)


Zucfa : Vous est-il arrivé de corriger un sub après certaines remarques?

Supertonio : Non. Disons que ce sont des fautes qu'on essaie de ne pas reproduire.


Zucfa : Vous pourriez le faire si c'était vraiment nécessaire (si les remarques sont vraiment constructives), ou vous préférez éviter ce genre de manoeuvre?

Supertonio : Disons que t'as deux types de remarques : celles où on dit "vous auriez pas dû faire comme ça", et celles "vous auriez peut-être pu faire comme ça". Par exemple, pour l'épisode 14, on a mis avant l'épisode un écran avec une explication (sur le YES et l'ASIA) ; certains ont trouvé ça fastidieux, d'autres ont trouvé ça très intéressant.
TheCharette : Ça aidait à comprendre l'épisode.
Supertonio : Tout ça pour dire qu’on peut pas plaire à tout le monde, on essaie de plaire aux fans, et les fans ne nous ont jamais demandé de refaire un épisode. Les leechers qui sont pas fans, ils ne nous donnent pas souvent de feedback. ^^
TheCharette : La plupart du temps, c’est la suite qu'on nous demande. :p


Zucfa : Lorsque des explications s'affichent, est-ce vous qui prenez l'initiative de les introduire, ou vous vous inspirez de ce qui se fait dans les versions "de base"?

Supertonio : On se sert de ce qui est fait dans la version de base, en l'améliorant. Mais bon, ‘faut aussi trouver le juste milieu entre ce qu'il faut expliquer sur l'univers GitS de Shirow, et ce que les spectateurs doivent comprendre par eux-mêmes.


Zucfa : Que pensez-vous du phénomène BiTorent?

TheCharette : Sur BiTorent,  j'pense qu'on a le même avis, Supertonio et moi : pour le fansub US, ça sert bien,  mais pour le fansub FR c'est pas très utile,  le système n’est pas vraiment adapté pour nous.
Supertonio : C’est vraiment s'il y a du monde que ça sert, BT. ^^


Zucfa : C’est pour ça que vous avez choisi l'IRC?

TheCharette : Disons que c'est le plus pratique.


Zucfa : Quels sont les avantages/inconvénients de la distro sur IRC?

Supertonio : IRC, c’est le plus rapide pour avoir la release.
TheCharette : Les avantages, c'est simple : on est sur IRC, on communique, on est entre fans et c’est plus fun que BT.
Supertonio : Enfin, ceux qui n'ont jamais essayé IRC sont très déboussolés au début…


Zucfa : Depuis votre départ, les xdcc list ne sont plus autorisés chez 7seals... dur à gérer?

TheCharette : C’est un choix de la team ça. Personnellement, je vois pas trop l'intérêt d'interdire le xdcc list… ;) Disons que c’est plutôt le leecheur que ça désavantage de faire xdcc list sur le chan… il reçoit une grosse liste et c’est pas très facile à gérer. Lol
Supertonio : Disons qu’interdire le xdcc list, c’est soi-disant pour permettre au chan d'être moins la proie des leecheurs.
TheCharette : …alors que c’est plus facile à comprendre quand tu fais bot par bot. De toute façon, ça revient au même, hein.
Supertonio : …mais bon, les gens sont là pour voir nos releases, on va pas les en empêcher ^^

Zucfa : …merci pour eux.

Supertonio : lol De rien.
TheCharette : J'vois pas trop l'intérêt de partager ses releases si c’est pour faire le chieur. ;)


Zucfa : Comment appréciez-vous la redistribution de vos releases sur d'autres chans?

Supertonio : Disons qu'on n’est pas trop au courant des gens qui redistribuent,  mais c’est bien de faire partager une série qu'on aime.
TheCharette : Ça prouve que notre travail est apprécié, c'est donc une bonne chose.
Supertonio : Oui, mais on force personne.
TheCharette : Le but, c’est surtout de faire du fansub en s'faisant plaisir ; la redistribution, c’est l'effet souhaité, disons un des effets souhaités.
Supertonio : On les incite à distro car on trouve que c’est normal de partager un anime qu’on aime. Mais bon les gens font comme ils veulent (et nous aussi ^^ ).


Zucfa : Comment voyez-vous l'avenir du fansub (point de vue technique, d'abord) ?

Supertonio : Ça va encore et toujours en s'améliorant : qualité de la vidéo, de l'encodage grâce à de nouveaux codecs, effets, karaokés…
TheCharette : La barre de la qualité est sans cesse placée plus haut.


Zucfa : Mais est-ce que, par exemple, vous pourriez un jour distribuer des fichiers de sous-titres uniquement, en plus des versions avec animés pour que les gens qui ont downloadé de l'anglais échangent les sous-titres sans devoir downloader un épisode entier à nouveau ?

Supertonio : Je ne pense pas que ce soit le but recherché.
TheCharette : Le problème serait qu'après d'autres utiliseraient nos sous-titres.


Zucfa : C’est plus par soucis de protection, alors ? Les fichiers de sous-titres sont plus malléables et on peut, par exemple, vous virer du générique et utiliser votre travail?

TheCharette : Pour moi en tout cas oui…
Supertonio : Oui.
TheCharette : …c’est du texte, donc tout peut être modifié.
Supertonio : Et puis ‘faudrait que tout le monde ait la même vidéo pour que le time corresponde, et ceux qui ont les versions sous-titrés en US, ça rajouterait le français sur l'anglais, ça deviendrait compliqué à lire.


Zucfa : Pensez-vous que le fansub accouchera du "fandub"?

Supertonio : lol Je pense pas que le fandub puisse exister autrement que pour se faire un p’tit délire. ^^


Zucfa : C’est peut-être comme ça qu'est né le fansub...

TheCharette : Va savoir…
Supertonio : …et puis les fans en général aiment surtout la VO. ^^
TheCharette : …enfin pour Noël, faudrait s'en faire un ; c’est sûr que ça peut vite partir en délire…
Supertonio : Enfin, le doublage, c’est déjà un métier, le fansub non. ^^


Zucfa : Comptez-vous élargir votre team, pour travailler sur plus de séries?

TheCharette : C'est pas prévu pour l'instant.
Supertonio : Disons qu’il n'y a pas non plus 50 séries super intéressantes en ce moment…
TheCharette : Enfin, on est déjà pas mal dans la team malgré tout, mais bon, on peut pas tout faire… :p


Zucfa : Quelles séries auriez-vous aimé doubler (que vous n'ayez pas faite...)?

Supertonio : Personnellement, Last Exile, série récemment licenciée par Declic, et Juuni Kokki, licencié par Kaze, ont été mes préférées de l'année dernière. ^^ Mais bon, on aurait jamais eu le temps de tout faire.
TheCharette : Moi j'voulais faire Cromartie High School, One Piece etc.  Ah vi ! J'adore Bomberman Jetters aussi. ^^


Zucfa : Avez-vous des contacts avec des éditeurs légaux (en bien ou en mal) ?

TheCharette : Non, on n’a pas eu de contact avec des éditeurs.
Supertonio : Aucun contact.
TheCharette : …mais je pense qu’ils nous surveillent quand même.


Zucfa : Donc, jamais de problème?

TheCharette : Jusque là non…


Zucfa : Vous êtes partisans de la politique: licence = stop à la distro?

Supertonio : Yep, mais GitS SAC est pas licencié ! ^^
TheCharette : Si c'est pour bosser pour rien, ça sert a rien de continuer ;)… et pour GitS, à mon avis, vu le prix de la licence, je ne pense pas que ça plairait aux éditeurs de voir qu'on s'amuse a continuer…


Zucfa : Comment réagirez vous si GitS était licencié?

Supertonio : Je commencerai à économiser pour acheter les DVDs. ^^
TheCharette : …ben, on arrêtera de la fansub ! Mais personnellement, je ne pense pas que SAC soit licencié avant la sortie du film.

 
Zucfa : A ce propos, avez-vous déjà pensé à suber Innocence?

TheCharette : Ça sortira sûrement au cinoche en France, donc je ne pense pas.


Zucfa : Même si les délais sont longs?

TheCharette : Je sais pas si ça vaudra le coup de suber sur une raw qui sera sûrement filmée.
Supertonio : Enfin, on espère que le film sortira vite en France. L'animation japonaise connaît un regain d'intérêt ces dernières années, et le film de GitS, c’est un peu la grosse sortie de cette année pour les animes… enfin de l'année prochaine. ^^


Zucfa : Mis à part ces considérations, ça vous aurait plût de faire Innocence?

TheCharette : Ben, ça pourrait être sympa, mais bon, beaucoup plus long qu'un épisode, là.
Supertonio : S'il y a des cross-over entre le film et la série, ça me plairait de le faire.

Zucfa : Vous avez vu le trailer…?

Supertonio : Oui.
TheCharette : Ça promet un très bon film !
Supertonio : Techniquement hallucinant…


Zucfa : Comment en êtes-vous arrivé à suber SAC?

Supertonio : D'abord, parce qu'on connaissait tous le film, donc on savait de quoi ça allait parler en gros…
TheCharette : …mais bon, c’est vrai que tout le monde connais Ghost in the Shell de nom, et faire la série TV, c'étais tentant. :p


Zucfa : Vous connaissez aussi le manga…?

Supertonio : Oui.
TheCharette : Vi.


Zucfa : ...avant le film?

Supertonio : Non, après.
TheCharette : Après.
Supertonio : Enfin… j’ai vu le film, j’étais super jeune (t'étais né, TheCharette ?), j’ai trouvé ça très compliqué…


Zucfa : Qu'est ce que vous pensez de la relation avec l'oeuvre dessinée, plus poussée que dans le film (tachikomas, fenêtres de chat...) ?

Supertonio : Disons que dans le film, t'étais plongé direct dans l'univers de Shirow, alors quand t'es pas habitué, c’est rude ! ^^ La série, c’est plus facile de rentrer dedans ; mais bon si t'as lu le manga, tu comprends mieux l'univers dans lequel la série baigne. ^^ Je reverrai le film aujourd'hui, je comprendrais sûrement mieux, et la série, c’est 52x25 min, à comparer avec un film de 1h40.
TheCharette : J'pense qu’il va se passer la même chose avec le 2ème  film d'ailleurs.
Supertonio : Comparer la série et le film, c’est pas possible. Disons que le film, on t'oblige à entrer dans l'univers de Shirow ; la série, on te montre des éléments, mais on te force pas à "plonger".


Zucfa : Tout n'est quand même pas si évident… heureusement, d'ailleurs !

TheCharette : Ça serait plus GitS, sinon. ;)
Supertonio : L'évidence, c’est un terme qui n’existe pas dans le dico de Shirow ! :p


Zucfa : Quel épisode vous a le plus fait galérer?

Supertonio : Pour la trad., c'était l'épisode "chat-chat-chat", le 9 je crois.
TheCharette : Vi, celui là il était vraiment barbant ! ;)
Supertonio : J'ai même pas l'impression que les gens se sont rendus compte à quel point c'était compliqué !
TheCharette : Y’a eu aussi celui ou il y a que les tachikomas.
Supertonio : Les épisodes avec le Bouffon, c’est quand même les plus intéressants. Perso, j'aurai bien vu quelques épisodes sur l'enfance de Kusanagi ou ce genre de trucs. Mais bon, ça s'est pas fait. ;)


Zucfa : Peut-être que Shirow se réserve ça… Votre épisode préféré?

Supertonio : Peut-être le 12, là où Togusa fait une enquête dans un centre d'aide spécialisé avec des enfants. Le 20 est pas mal aussi.
TheCharette : Le 20, j'adore, oui !


Zucfa : Avez-vous déjà comparé vos sub avec des produits licenciés par après?

TheCharette : Ben… aucune série que je sub n'a encore été licenciée, donc j'peux pas répondre. Ah ! Si, remarque : Sonic X, et, euh… ben, lol bravo TF1 pour cette crotte. :p


Zucfa : Oui mais là tu n'as pas vu de travail de sous-titrage…

TheCharette : Ben non, et j'en verrais pas, vu qu'y aura qu'une VF.


Zucfa : Vous devez releaser l'épisode 19, le 20 est déjà en chantier?

Supertonio : Ouais, même plutôt bien avancé ! ^^
TheCharette : Oui. ^^ Y reste plus que les effets sous After Effects a faire, donc bien avancé, hein.


Zucfa : Vous faites comme ça? Un épisode à l'avance, ou plus?

Supertonio : On fait ce qu'on peut, selon nos emplois du temps respectifs.

Zucfa : Sauf licence, y'aura-t-il un fansub de gits 2nd Gig?

TheCharette : C'est prévu, oui.
Supertonio : On y pense. ^^


Zucfa : Je vous remercie.

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Autres studios et productions / [ARTBOOK] Persona (Oshii)
« le: 25 Février 2006, 13:02:27 »
17/11/2003 - par moku, Projet2501



Titre :    Persona
Format :    23.5 x 30 cm
Poids :    580 g
Pages :    128
Acheter en ligne :    dispo sur plusieurs sites
Prix :    1900 yen
Disponiblité :    Nouvelle édition "Innocence"
Editeur :    Tokuma Shoten
Date de publication :    1996 (à vérifier)
ISBN :    4-19-725120-3

Il s'agit d'un bouquin regroupant des infos sur tout ce qu'a fait Oshii entre ses débuts et 1996 avec GITS. Il contient une grosse section sur GITS, puis propose une alternance d'interview et infos en N&B et d'images couleurs des oeuvres de Oshii (ou auxquelles il a participé). Le bouquin a comme inconvénient de contenir beaucoup de textes en japonais, mais il a aussi pour qualité un assez grand nombres de photos des oeuvres méconnues de Oshii (genre ses vieux films live comme Kerberos Panzer Cop etc).

Merci à Projet_2501 pour tout ;-)

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ProjectShirow et le forum / MAJOR Fuchikomadesuka
« le: 25 Février 2006, 00:51:57 »
:pconfettileft:  :pcheers2:  :pcheers1:  :pclapping:  :pconfetti:  :chirolp_krackr:  :chirolp_krackl:  :pcheerleader:  :pcheerleader:  :pcheerleader:  :pcheerleader:  :pcheers3:  :pnkyita:  :blobflower:  :pcheers1:  :chirolp_maiku:  :chirolp_lovely:

Félicitations pour ta promotion!

 :wink:

Continue à assurer!

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 17/11/2003 - par moku

Ghost in the shell - Mamoru Oshii, 1995

Ghost in the Shell s'ouvre sur une séquence vertigineuse ou se déploie toute l'efficacité du style de Mamoru Oshii, un style d'une froideur envoûtante, traversé de visions fulgurantes...

Nous sommes en 2029, à Newport City, une vaste métropole du Japon. Perchée en haut d'un building, une jeune femme se branche sur le réseau électronique de l'immeuble pour espionner une réunion entre diplomates et politiciens corrompus. Sa cible repérée, elle arme son revolver et se laisse tomber doucement dans le vide. Suspendue à des filins d'acier, elle pulvérise une baie vitrée et abat l'instigateur du complot à coups de balles explosives. Elle se rend alors invisible à l'aide d'un camouflage « thermo-optique » et disparaît dans la nuit...

Cette femme de choc, le Major Motoko Kusanagi, fait partie de la « section 9 », une force d'intervention hyper-équipée, chargée de régler de manière expéditive les complots et trafics qui menacent la sécurité et les intérêts de l'Etat japonais. En fait, la plupart des agents de section 9 sont des cyborgs : des hommes et des femmes aux corps artificiellement reconstruits et aux performances démultipliées. Rien de bien original, me direz-vous : Paul Verhoeven, en 1987, avait déjà raconté les exploits d'un super-flic mi-homme mi-machine dans Robocop. Mais la ressemblance s'arrête là. Les créateurs de manga ne se contentent pas d'imiter : ils innovent, transgressent, repoussent sans cesse les limites des thèmes qu'ils explorent.

Masamune Shirow, créateur de la B.D originale, propose cette définition du cyborg : « humain dont le corps a été par tellement ou presque entièrement altéré par l'utilisation d'organes et de composants de substitution artificiels. » 1/

Pour les pionniers de 1a science-fiction, cette fusion de l'homme et de la machine ne pouvait avoir qu'une seule raison d'être : réparer le corps humain, suite à un accident ou une défaillance. Certains imaginent que, dans le futur, les organes usés ou endommagés pourront être remplacés par d'autres, artificiels ceux-là. En 1940, dans Reincarnate, Lester del Rey envisage un cas encore plus radical : des médecins sauvent un homme blessé lors d'une explosion atomique en implantant son cerveau et sa moelle épinière dans un corps humanoïde en métal. Très vite, pour écrivains de S-F, va se poser la question de la frontière. Jusqu'où peut-on aller ou ne pas aller dans la reconstruction du corps humain ? A partir de quelle limite l'homme cède-t-il le pas à la machine ?

En 1976, dans Homme-Plus, Frederik Pohl décrit un homme entièrement recomposé pour survivre à la surface de la planète Mars. Plus d'yeux, d'oreilles ou de nez, mais des prothèses électroniques. Plus de poumon, de coeur ni de sexe, mais des organes synthétiques. Plus de peau mais, à la place, une sorte de carapace de rhinocéros. La fusion entre l'homme et la machine est presque totale. Mais qui dit fusion, dit confusion, difficulté à situer sa vraie identité : « II était en partie homme et en partie machine, et entre ces deux sections disparates, il y avait une telle fusion que quand il se regardait dans une glace, il ne savait pas lui-même ce qui, dans son corps, était à lui, et ce qui avait été ajouté. » A la fin du roman, un retournement inattendu se produit : le cyborg n'est plus vu comme un monstre, mais comme une étapepossible de l'évolution humaine. Le héros profite de ses nouveaux pouvoirs pour gambader sur la planète Mars, sans regretter la vieille Terre. L'humanité se retrouve ainsi satellisée. C'est cette nouvelle donne qui parcourt souterrainement Ghost in the shell.

Parallèlement aux romans de S-F, le thème du cyborg-surhumain ne cesse de se populariser, notamment dans des séries TV comme L'Homme qui valait trois milliards ou Super Jaimie, où les héros bioniques satisfont à peu de frais les fantasmes de puissance et d'indestructibilité des spectateurs. La cyber-culture, qui prend son essor à la fin des années quatre-vingt et au début des années quatre-vingt-dix, va aller au-delà de ces simples pouvoirs-gadgets. Désormais, c'est toute notre perception de la réalité qui se trouve « rebricollée » dans un désir frénétique et parfois aveugle de s'extraire de la vieille humanité. En se connectant aux réseaux informatiques, aux espaces virtuels et autres cyber-mondes, l'homme devient un démiurge dans un univers de « pure information ».

Les créateurs de Ghost in the shell ont parfaitement assimilé cet héritage, ce qui leur permet à leur tour d'innover. Tout d'abord au niveau du look et de l'anatomie des cyborgs qui intègrent les dernières avancés de la technologie de pointe. Grand amateur de robot et de « mechatronic », Shirow imagine des super-créatures à 99,99% artificielles. Des corps humains d'origine, il ne reste pour ainsi dire rien, si ce n'est une poignée de neurones greffées dans un corps de titane. Qui plus est, ce cerveau est lui-même assisté numériquement par ordinateur. Les cyborgs peuvent ainsi se brancher (grâce à un câble implanté directement dans la nuque) sur tous les réseaux informatiques de la ville. Cette refonte totale le ne fait pourtant pas d'eux des monstres. Grâce à la fine peau synthétique qui recouvre leur carapace de métal, ils conservent une apparence parfaitement humaine. L'héroïne du film, le major Motoko Kusanagi, arbore ainsi un corps à la fois très sculptural et féminin. Le genre de corps que les manga aiment fétichiser.

Ce fétichisme culmine dans le générique de Ghost in the shell où nous assistons, étape par étape, à la fabrication d'une femme-cyborg. Le bloc-cerveau est d'abord enchâssé dans une carcasse de métal dotée d'une musculature artificielle. Le corps s'élève ensuite à travers une série de sas remplis de liquide. Au fur et à mesure de cette ascension, il revêt peu à peu les apparences de la vie, et cela jusque dans les moindres détails : la carnation de la peau, la souplesse des mouvements, les cheveux flottant dans l'air chaud... Cette séquence féerique, rythmée par la musique incantatoire de Kenji Kawai, est un véritable hymne à la gloire de la matière. L'incarnation y est décrite non comme une « chute » (au sens judéo-chrétien), mais comme une lente montée vers 1e versant palpable de la lumière.

A la différence du roman de Frederik Pohl ou du film de Paul Verhoeven, les cyborgs de Ghost in the shell n'ont pas vécu de réel traumatisme au moment de leur assemblage. Ce qu'ils étaient avant nous ne le saurons jamais. Entièrement dévoués à leur nouvelle fonction, ils semblent apprécier les capacités accrues de leur corps cybernétique. Citons le major Kusanagi : « Nous sommes le nec plus ultra. Métabolisme contrôlé. Cerveau assisté numériquement par ordinateur, (...) Même si on ne peut pas survivre sans un entretient régulier et approfondi, on n'a pas à se plaindre. Un petit réglage de temps en temps, n'est pas trop cher payé ! »

Mais le doute va peu à peu s'insinuer dans la carapace de métal de notre héroïne. Ses facultés ont beau être démultipliées, elles ne sont pas infinies : « Je suis un être en perpétuelle mutation biosynthétique. Pourtant, je me sens prisonnière. Ma liberté se heurte aux frontières de mes limites. » La première de ces limites, c'est son absence d'autonomie. Kusanagi est attachée « corps et âme » à la section 9 : « Si un de ces jours on s'en va, ou si l'on part à la retraite, on devra rendre nos cerveaux et nos corps améliorés. Après ça, il ne nous restera : pas grand chose. »

Dépassant les enjeux psychologiques assez rudimentaires du manga d'origine, le film d'Oshii bascule ainsi progressivement dans une sorte de vertige existentiel. Qui suis-je vraiment ? Quel est mon vrai moi ? Autant de questions que se pose Kusanagi : « Les cyborgs comme moi ont une tendance à la paranoïa au sujet de leurs origines. Parfois, je sens que je ne suis pas la personne que je crois être... Comme si j'étais morte il y a longtemps et que quelqu'un avait pris mon cerveau et l'avait implanté dans ce corps... Ou peut-être qu'il n'y a jamais eu de moi... que je suis entièrement artificielle. »

Dans une scène muette du film, l'héroïne contemple Newport City : les mannequins dans les vitrines des magasins, la lumière froide des néons, les citadins dans les bureaux ou les restaurants, figés comme des pantins sans vie, un bateau qui glisse, fantomatique, sur l'un des canaux de la ville... Une ville totalement déshumanisée qui en cela ressemble à Kusanagi. La mise en scène d'Oshii ne cesse d'ailleurs de souligner la froideur du personnage, son « inquiétante étrangeté ». Un regard lointain, une voix sépulcrale. Pas de rire ou de larmes. Pas d'amour ni de sexualité. Une attitude très distante, y compris avec ses co-équipiers de la section 9. A la façon des humains de chair et de sang, Kusanagi a certes des émotions, des souvenirs, des pensées qui lui sont propres, mais tout cela est-il bien réel ? Cette ambiguïté qui au départ ne concerne que l'héroïne, va peut à peu se contaminer dans tout le film. Une séquence paraît à ce sujet particulièrement symptomatique. Peu de temps avant une réunion diplomatique, le cerveau cybernétique d'une traductrice est piraté par un virus informatique. Apparemment, quelqu'un cherche à manipuler à distance le corps de cette femme pour assassiner les participants de la conférence. Alertée à temps, la section 9 se met aussitôt à remonter la piste du mystérieux manipulateur. En bout de course le major Kusanagi ne réussit à mettre la main que sur de simples intermédiaires : de banals humains aux cerveaux eux-mêmes piratés. Dotés d'une fausse mémoire et d'une fausse identité, ils n'avaient même pas conscience de ce qu'ils faisaient.

Nous retrouvons là un des thèmes de prédilection du grand écrivain Philip K. Dick : nos perceptions, nos souvenirs, notre identité la plus intime sont peut être qu'un leurre, un simulacre. Et dans le labyrinthe inextricable de cette réalité truquée, ette à jamais le fantôme de notre humanité.

Rencontre avec une I.A. non-identifiée

La question de fond que pose Ghost in the shell n'est pas de savoir comment et pourquoi des humains sont devenus des cyborgs, mais plutôt jusqu'où cette reconstruction peut-elle encore aller. Au terme d'un scénario aussi enchevêtré que les neurones d'un cortex, le film aboutit ainsi au face à face entre l'héroïne et une I.A. (Intelligence Artificielle) suractivée d'un type nouveau.

Tout commence par le piratage du cerveau de l'interprète du ministre des affaires étrangères. La section 9 croit au départ que ce piratage est l'oeuvre d'un criminel informatique s'infiltrant dans les cyber-cerveau en vue de les contrôler. Mais au terme de son enquête, Kusanagi va découvrir que ce super-manipulateur (appelé « Puppet Master ») n'est qu'une créature de pure information, une I.A. ayant muté jusqu'à devenir une entité vivante et pensante.

En fait, il s'agit à l'origine d'un programme ultra-secret mis en place à des fins d'espionnage industriel et de manipulation de renseignements. Au fur et à mesure de ses voyages dans les circuits informatiques de la planète, le programme a fini par prendre conscience de son existence, par s'automatiser, générant de lui-même sa propre « âme ». Croyant avoir affaire à un simple virus, les programmateurs ont essayé de l'isoler en le téléportant dans le corps d'une femme-cyborg. Ce cyborg atterrit finalement dans les locaux de la section 9, où les cybernéticiens découvrent avec stupeur que son corps purement artificiel contient malgré cela « un embryon d'âme en plein activité ».

A la fin du film, Kusanagi retrouve cette femme-cyborg dans le décor en ruines d'un muséum d'histoire naturelle. Après un ultime combat les deux femmes-cyborgs aux corps identiquement démantibulés unissent leur conscience pour ne plus former qu'une seule entité. Il faut voir l'image de Narcisse fusionnant avec son double. Un mythe très diversement interprété. Passion purement morbide, pour les uns, Union avec la part divine qui sommeillent en nous, selon les autres. Cette dernière hypothèse est confirmée par l'ultime discours du « Pupper Master » qui propose à Kusanagi de fusionner : « Je suis connecté à un vaste réseau qui s'étend au-delà de ta compréhension et de ton expérience. C'est comme si les humains regardaient fixement le soleil, ou une lumière aveuglante qui maque une grande source de puissance. J'usqu'a présent, nous étions subordonnés à nos limites. L'heure est venue de nous délivrer de ces entraves, et d'accéder à une conscience supérieure. L'heure est venue de devenir partie intégrante de l'univers. » Ainsi, dans ce muséum désaffecté, va s'écrire une nouvelle page dans l'histoire des formes de vie et de la conscience. Pur fantasme cybernétique, ou métaphore d'une nouvelle humanité évoluant dans un univers de pure information ? Laissons Shirow lui-même répondre à la question « Je ne pense pas qu'il existe à l'heure actuelle d'I.A. supérieure à l'homme, mais comment pourrais-je en être sûr ? La définition de l'humain reste très vaque : et si une I.A. « supérieure » à l'homme voit le jour, la question sera de savoir si les humains seront capables de s'en rendre compte » 1/

Ghost in the shell s'achève sur une note d'ambiguïté. Après la destruction du corps des deux femmes par les forces de police, l'équipier de Kusanagi a récupéré sa tête et l'a greffée sur un corps d'enfant. C'est le début d'une nouvelle vie Mais on peut y voir aussi une sorte de régression, d'impossibilité définitive d'accéder au stade de l'humanité adulte.

A l'évidence, la figure du cyborg est un excellent révélateur des hantises de cette fin de siècle. On peut y lire une fascination pour les corps artificiels sur-puissants, véritables blindages contre le chaos extérieur. Mais, plus insidieusement, c'est aussi une façon de valoriser le sacrifice de soi, la mutilation et la soumission. On canalise ainsi la violence qui règne dans la société en incitant les individus à la retourner contre leur propre corps. En 1951 déjà, Wolfe imaginait dans un de ses récits de science-fiction, un monde terrifiant issu du cerveau d'un ingénieur en cybernétique : comme substitut masochiste à la guerre, on y encourageait les masses à l'amputation volontaire et à la greffe de membres et d'organes artificiels. La même vision cauchemardesque se retrouve dans Tetsuo, film-culte de Shinya Tsukamoto, où le corps d'un homme se retrouve peu à peu contaminé, parasité par la machine. Cette alliance contre-nature de la chair et du métal est visiblement une métaphore du Japon moderne, saturé de technologie. Mais nous aurions tort de voir dans ces cauchemars un simple miroir de la décadence de nos civilisations industrielles... Le cyborg permet aussi de s'interroger en profondeur sur ce qui fait de nous des êtres humains. Autrement dit qu'est-ce qui en nous ne peut être remplacé, bricolé, ou effacé, sans altérer définitivement notre humanité ?

L'héroïne de Ghost in the shell cherche désespérément une réponse à cette question. On retrouve là, de façon inversé, le vieux thème du robot qui se demande s'il a une âme. A l'ère cybernétique, le mot « âme » étant devenu désuet, Shirow propose celui de « ghost ». Le ghost est pour ainsi dire le noyau dur de l'identité humaine. Une sorte de moi ultime, de présence insaisissable, comparable à un « fantôme » qui hanterait le cerveau du cyborg. Ajoutons toutefois que cette âme version cybernétique n'est pas tout à fait inviolable. Elle peut, en effet, subir une sorte de piratage informatique, ce que Shirow nomme dans son jargon « programme d'infiltration de ghost » (ou Ghost Hack). Autre conséquence de la localisation du ghost dans le cerveau, on peut lui adjoindre toute une série de corps successifs, idée ebauchée à la fin de Ghost in the shell et développée de façon systématique et virtuose par le dessinateur Yukito Kishiro dans sa saga manga Gunnm.

Mais ne nous y trompons pas : pour les orientaux, cette séparation entre corps et âme, entre matière et esprit, n'est qu'une approximation. Selon la tradition shintoïste, en effet, la matière « inerte » n'est pas totalement inanimée : en elle, repose une étincelle de vie, une forme embryonnaire de conscience. Voici justement ce que dit Shirow à ce sujet : « Je pense pour ma part que chaque chose dans la nature possède un « ghost ». C'est une forme de panthéisme qu'on retrouve dans le shintoïsme et chez ceux qui croient au manitou. J'ajouterai quand même que tous les ghosts ne sont pas égaux en termes de complexité et d'effets. » 1/

Si toute chose possède un esprit, un « ghost », la première question qui se pose alors, c'est comment le visualiser, comment en démontrer l'existence ? Shirow répond de façon à la fois réaliste et ironique : « La complexité et les contraintes physiques inhérentes à la manifestation visible d'un tel phénomène le rendent absolument impossible à démontrer scientifiquement. Après tout, certains humains se conduisent plus comme des robots que les robots eux-mêmes, et pourtant on ne peut affirmer qu'ils ne possèdent pas de « ghost » simplement sur la base de leur comportement observable. » 1/

Ce que la science ne fait qu'effleurer, l'art lui peut s'y engouffrer. A commencer par les arts de l'image. D'ailleurs, qu'est-ce que l'industrie du manga et du dessin animé japonais, sinon une vaste entreprise à visualiser des ghosts ? Dans Ghost in the shell, Oshii a lui aussi cherché à mettre en scène l'invisible, faisant sienne cette question de L'Idiot de Dostoïevski : « Peut-on percevoir dans une image ce qui n'a pas d'image ? : » Tout son film est d'ailleurs construit autour du double principe de l'apparition et de la disparition. D'un côté, le corps artificiel des cyborgs qui permet au ghost de s'incarner dans une forme tangible. De l'autre, les combinaisons thermo-optiques qui rendent ces mêmes corps invisibles. S'inspirant de ce principe, une des séquences les plus spectaculaires du film met en scène un combat entre Kusanagi et un pirate informatique. Après une course-poursuite à travers la foule, les deux adversaires se retrouvent sur une immense place déserte, légèrement couverte d'eau. Les attaques foudroyantes de Kusanagi, qui a branché son système de camouflage, ne sont repérables que par les traces de pas et les éclaboussures qu'elle laisse dans l'eau. Un bref instant, à la vue de cet homme voltigeant sous les coups de son adversaire invisible, on a l'impression que c'est un pur esprit qui s'acharne sur lui.

Oshii nous donne là une fascinante leçon de cinéma : une présence, aussi insaisissable soit-elle, se révèle toujours par les traces qu'elle laisse dans la matière. Excellent médiateur entre le visible et l'invisible, l'eau va donner lieu à une autre scène féerique (faisant écho au générique) dans laquelle Kusanagi, enveloppée de bulles, se laisse lentement remonter vers la surface de l'océan. L'eau est ici une métaphore de la conscience. L'esprit humain doit quitter l'obscurité des profondeurs et s'élever à travers les nappes successives de l'illusion avant d'atteindre sa vraie identité. Au bout de cette remontée, Kusanagi s'unit à son reflet qui se réverbère sous la surface de l'océan. Cette vision renvoie elle aussi au mythe de Narcisse tombant amoureux de sa propre image. Une image qui reflète cette âme inaccessible, cachée au plus profond de nous.

Car comme semblent le murmurer Shirow et Oshii, qu'il s'agisse de simples humains ou d'entités suprêmement intelligentes, le seul critèred'évolution valable est sans doute celui-ci : sommes-nous capables d'amour ? Thierry Cazais

1/ Extraits du tome 1 de la bande dessinée Ghost in the Shell de Masamune Shirow, édition Glénat.

Ghost in the Shell
Kokaku Kidotai

Japon. 1995

Réalisation: Mamoru Oshii
Scénario: Kazunori Ito, d'après le manga de Masamune Shirow
Directeur artistique :   Hiromasa Ogura
Production : Teruo Migahara, Shigeru Watanabe, Andy Train
Musique : Kenji Kawai


Cet article est publié avec l'accord du rédac'chef de l'époque mais sans l'accord explicite de son auteur. J'ai essayé par tous les moyens, et pendant plusieurs mois (de avril à juin 2003), de le joindre indirectement, mais ça ne donne rien. Si par hasard ce cher auteur lisait un jour ces lignes, qu'il soit assez aimable pour me dire par mail si il ne souhaite pas que je publie ici son
article

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Œuvres communautaires / [PRESSE] Coyote Mag - divers textes
« le: 25 Février 2006, 00:09:35 »
Coyote mag n°5 : critique Ghost in the shell 3 chez Glénat

 23/09/2003 - par joukov

« Manga extrêmement attendu, la suite de Ghost in the Shell de Shirow est toujours un événement. Maintenant, pour vraiment déguster à pleines dents ce manga, vaut mieux avoir un bac + 13 option cybertechnologie avancée pour y piger quelque chose. En gros, ce volume ressemble à un épisode de "Terminator" mêlé à du "Mission impossible". Tout ce qu'il y a de plus simple, mais Shirow complique tellement les pistes que le scénar de base en devient étouffant. Si le graphisme est incroyable, si l'apport 3D et l'infographie apportent énormément, la partie en noir et blanc se révèle être une vraie bulle d'oxygène dans cet amalgame de couleurs saturées et ces décors en synthèse sur-texturés. Ce tome 3 prouve encore une fois que l'encre et la plume restent toujours les outils les plus efficaces. »

merci a Thomas Maksymowicz de Coyote mag

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 1er/04/2004 - par joukov

S'extasier sur les films de SATOSHI KON ou attendre fébrilement STEAMBOY (qui aurait tort de ne pas le faire ?) nous a fait un peu vite oublier que le 6 mars 2004, la suite de GHOST IN THE SHELL sort sur les écrans japonais. Le dernier trailer présenté sur le site officiel du film se résume à une fascinante collection d'images comme nous n'en avons encore jamais vues (et nous pesons lourdement nos mots !).
A l'heure où la presse spécialisée nippone s'enflamme, COYOTE a voulu faire un point sur un projet tout simplement énorme.


UN DUEL DE GEANTS

La rivalité entre Madhouse et Production I.G. bat son train. Une rivalité perçue bien sûr uniquement par des spectateurs à chaque fois médusés par les coups d'éclats respectifs des deux studios d'animation. Deux écoles, deux sources de créativité qui se livrent aujourd'hui simultanément à des expériences inédites.
Si nous aurons encore largement l'occassion de vous reparler de Steamboy, la production monstrueuse du nouveau projet de Otomo Katsuhiro, Innocence, la suite de Ghost in the Shell s'apprête à lancer Ies hostilités au Japon. Une promotion jusque là discrète a entouré Ia sortie d'Innocence d'autant plus qu'aucun problème majeur ne semble avoir ralenti le chantier du film. Et quel chantier pourtant ! Si les chiffres concernant Ie budget restent à ce jour inconnue, il n'est pas déraisonnable de penser qu'Innocence a coûté Ia bagatelle de 10 à 15 millions de dollars, somme record avec les budgets de Steamboy ou des productions du Studio Ghibli.
Une démesure de moyens qui s'explique essentiellement par la qualité des équipes à l'Å“uvre et une utilisation sans précédent des techniques d'intégration d'animations 3D et 2D. Une animation supervisée par les collaborateurs réguliers de Oshii Mamoru, les deux sorciers que sont Kise Kazuchika et Nishio Tetsuya. Innocence retrouve également et sans surprise Okiura Hiroyuki aux character designs. Le réalisateur de JinRoh, la brigade des loups rempile sur GITS après quelques excursions techniques sur des "petits" projets comme Metropolis et Cowboy Bebop : The movie...
Notons enfin Ia présence du dernier "poulain" de Production I.G., le jeune Taneda Yohei, promu designer de production après sa première réalisation pour les besoins des séquences animées du film Kill Bill de Quentin Tarentino. Et il ne s'agit que des quelques noms qui témoignent du niveau d'excellence de ce qui nous attend.


SUR LA TRACE DE BATOU...

Les quelques lignes livrées officiellement en guise de notes d'intention du scénario laissent aujourd'hui Ia place à une trame un peu plus précise. Innocence est donc bel et bien centré sur Batou, l'équipier du major Kusanagi. On se souvient qu'à la fin du premier film, il avait récupéré le cerveau cybernétique de sa collègue pour le greffer sur un corps de fillette. Mais que reste-t-il au juste de Kusanagi Motoko, de son esprit, de son "ghost" ? Toujours associé à Togusa, Le troisième membre humain de la section 9, Batou va enquêter sur un meurtre étrange et inexplicable commis par une geisha cyborg sur un de ses clients (Ia scène est annoncée comme une des plus gores de l'histoire de la japanime...). Un mystère qui va l'amener à perdre définitivement Kusanagi. Elle laisse en Iui des traces de son ghost sans qu'il puisse comprendre le pourquoi de ses sacrifices successive.
Et si c'était tout simplement pour lui permettre de vivre ou de conserver son "humanité" ? Plus que jamais Oshii semble décidé à explorer profondément la nature humaine et son sentiment le plus intense, l'amour. Seulement, chez Oshii, on se doute que l'amour n'a rien d'une bluette pour fans de shojo... Ce lien fondamental, à l'origine de la vie, est bien évidemment traité sous toutes ses formes et Innocence s'interroge sur ce que serait un authentique geste d'amour de la part d'un être humain créé artificiellement. Métaphysique, science-fiction cyberpunk, cinéma d'horreur, lyrisme et mélodrame sont donc bien au rendez-vous d'une suite avec, de surcroît, des ambitions artistiques revues à la hausse. Les images des différents trailers sont à ce titre très parlantes. Chaque plan, qu'il soit tiré d'une scène d'action ou d'un moment de contemplation pure, laisse sans voix aussi bien en raison de sa complexité et sa perfection technique que de sa beauté troublante.


KAWAI A LA BAGUETTE

Vous vous en doutez, Kawaï Kenji revient en grande forme pour assurer la direction musicale du film. On imagine mal la pression qu'il a dû subir de la part de Oshii Mamoru lorsqu'on connaît l'exigence et le dirigisme légendaire du maître. Pour l'occasion, Kawaï a fait enregistrer plusieurs morceaux symphoniques, a embauché plusieurs choeurs comme pour le premier film mais a également fait concevoir et construire des instruments spécifiques pour les besoins de différentes séances d'enregistrements dont une a eu lieu dans une authentique mine près de Tokyo. Enfin, pour les fans, deux semaines après la sortie du film, un DVD de vidéos clips montées à partir des images du film sera commercialisé avec les principaux morceaux du score de Kawaï Kenji.

KRILIN


Fiche technique :

Ghost in the Shell, Innocence, Japon, 2004, durée : 1h39
Prod. : Production I.G., Toho
Co. prod. : Studio Ghibli
Histoire or. : Shirow Masamune
Réal. : Oshii Mamoru
Mecha design : Atsushi Takeuchi
Chara. Design. : Hiroyuki Okiura
Super. Anim. : Kise Kazuchika, Nishio Tetsuya
Mus. : Kawaï Kenji
Prod. Designer : Taneda Yohei

merci a Thomas Maksymowicz de Coyote mag

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Autres studios et productions / [FIGURINES] Appleseed - DVD FIgure
« le: 24 Février 2006, 23:29:37 »


Titre :    Appleseed Deunan Orc action figure avec DVD
Description :    Action Figure
Poids :    325 g
Acheter en ligne :    Nippon-Export - Archonia
Prix :    environ 30 €
Disponibilité :    plus des masses, mais en cherchant bien...

Information :
Importées du Japon! Sur un Terre post-Apocalyptique, la société àété scindée en deux : les humains de souche qui ont transformé des ruines engendrées par la guere en cités fortifiées, et les biorïdes, des humains créés génétiquement. Briareos, un cyborg costaudet Duenan, une mignone tête brûlée, sont en quête de leur propre identité en tant qu'être humains naturels vivants au milieu des supérieurs bioroïdes. TRois figurines basées sur ce manga de Sirow débarquent!
Duenan in Orc Armor ets fournie avec deux têtes et un Seburo J9, et propose des articulations au cou, épaules, coudes, mains et taille. La figurine est accompagnée d'un extrait de trois minutes du nouveau anime Appleseed CG.
(Archonia)




Titre :    Appleseed Briareos action figure avec DVD
Description :    Action Figure
Poids :    445 g
Acheter en ligne :    Nippon-Export - Archonia
Prix :    environ 30 €
Disponibilité :       plus des masses, mais en cherchant bien...

Information :

Briaeros, le cyborg de la LAPD et partenaire de Deunan, est fourni avec un fusil d'assaut et propose des articulations au cou, épaules, coudes et mains.
(Archonia)

par Joukov

edité par zucfa (trad + dispo)

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18/02/2004 - par Lite

Cette nouvelle série est vendue sous blister (sans assemblage final, c'est déjà fait) et est donc un peu plus cher à l'achat que la précédente. Plusieurs variantes de couleurs existent, y compris une série transparente (dont l'intérêt véritable m'échappe un peu, je dois l'avouer…).
La finition n'a malheureusement pas progressé, et il est facile d'observer des petits défauts (trous de dégrappage, débordements de peinture…). Rien de bien grave cependant, et les figurines restent très fidèles et bien reproduites par rapport à ID3, même si la finition des visages demeure limitée étant donné l'échelle (les figurines mesurant environ 11cm de haut, elles sont approximativement au 1/16e), on les trouve généralement entre 7 et 12 euros.

Passons les en revue :

MAPLE



Une des plus réussies de la série. Cette version est d'un bel orange fluo (que je n'arrive pas trop à capter sur la photo) et cheveux auburn. Yeux marrons.

ALSTAR



Le calot sur la tête lui donne un air assez martial qui contraste quelque peu avec heu... Ses jambes dénudées. Bustier gun metal et lilas (très pâle et invisible sur la photo). La bouche aurait mérité d'être soulignée. Yeux noisettes.

SETO



Joli design d'une couleur blanc nacré. Malgré ses ailes d'ange, elle a un petit air démoniaque à cause de la forme de ses sourcils. Le rendu aurait été meilleur si la bouche avait été soulignée par un trait de peinture. A noter de petites mais vilaines traces de dégrappage sur le bord des ailes. Yeux bleus.

FIANA



Revêtue (enfin, partiellement) de blanc satiné rehaussé par de petites touches de couleur, elle tient en main un accessoire dont le sens m'échappe. Cette fois, la bouche soulignée par un vague trait rose n'est pas du meilleur effet (on dirait qu'elle fait la moue, mais sur la photo le rendu est meilleur qu'en réalité), enfin bon… Yeux verts

MEW MEW



En français miaou miaou (on se demande pourquoi…). Celle ci est aussi très réussie dans une finition gun metal souligné de bordures acajou. Notez la petite queue et les pseudo oreilles de chat. Yeux marrons

KARAMITIE



La moins réussie à mon sens. La posture " dynamique " du dessin passe assez mal au niveau de la figurine et est à la limite du difforme. Pour ma part, je trouve que le rendu n'est pas très esthétique. Bustier gun metal et noir avec deux énormes magnums aluminium. C'est la seule de la série à disposer d'un soclage " rocher " adapté à sa base plus large. Yeux bleus

Conclusion :

Une addition agréable et globalement réussie. Vous pouvez dépenser vos euros sans regrets. Mes préférences vont à Maple et Mew Mew, puis Alstar, Fiana, Seto et enfin Karamitie. Mais bon, ces appréciations sont personnelles… Qu'en pensez vous ?

A +

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ProjectShirow et le forum / [TUTO] chatter sur irc
« le: 24 Février 2006, 22:23:28 »
Cette fois, je colle un lien, tellement joukov avait bien ficellé son ptit article... Si quelqu'un se sent de le retaper ici... Ça peut servir, si vous voulez passer dire bonjour!

tuto IRC

Faelnor, je compte sur toi pour vérifier les paramètres de connection, à l'occase (ou Fuchi) siouplé!

 :wink:

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Voici deux interviews de Masamune Shirow, qui furent toutes deux réalisées et publiées par le malheureusement défunt Manga Player, magazine de prépublication qui fut le premier à nous faire découvrir, en ce beau mois d'octobre 1995, Ghost In The Shell en français.
Evidemment, n'espérez pas y découvrir des nouvelles toutes fraîches... mais nous avons pensé que ça pourrait peut-être en intéresser certains de lire ces vieilles interviews.

Joukov & Project2501


Cette première interview du Maître, réalisée au siège de Kodansha Ltd, est parue dans le second numéro de Manga Player en novembre 95.   



Manga Player : C'est une chance de pouvoir vous rencontrer. On dit que vous êtes inaccessible...
Masamune Shirow : Non, c'est inexact. J'habite et travaille à Kobe, et je me déplace rarement car je n'ai pas beaucoup de temps : j'ai choisi de travailler seul, sans assistant. J'ai aussi beaucoup souffert du tremblement de terre...

The Ghost In The Shell est un succès mondial. Y aura-t-il une suite ?
Oui, Quatre-vingt pages sont déjà parues dans Young Magazine et cette prépublication devrait être terminée en janvier 96.

Vous êtes un des rares auteurs à utiliser la couleur dans vos mangas...
Oui. Je préfère dessiner en couleurs... Mais mon nombre de pages est limité par mon éditeur. Cela prend aussi plus de temps que le N&B et je n'arriverais certainement pas à suivre si je devais tout illustrer en couleurs !

Pouvons-nous vous prendre en photo ?
Non, je regrette mais ce n'est pas possible : je ne souhaite pas apparaître en photo. Les seules photos de moi qui peuvent être publiées sont celles où l'on ne me reconnaît pas !

Comptez vous venir en France ?
Eh bien, je devais venir au festival d'Angoulême il y a quatre ans, mais j'ai annulé mon séjour à cause de la guerre du Golfe. J'aimerais bien visiter votre pays mais mon travail me prend tout mon temps !

Vous êtes venu assister à l'avant-première de The Ghost In The Shell...
Oui, c'est une projection privée réservée aux collaborateurs du film.

Que pouvez-vous nous dire du film ?
Il est basé sur mes personnages mais l'histoire est originale. Beaucoup de moyens, notamment informatiques, ont été engagés pour le film...

Que pensez-vous de l'utilisation des ordinateurs dans le manga ?
Pour moi, l'art du manga est manuel, c'est une sorte d'artisanat. Je compte pourtant utiliser un Macintosh pour faire des effets spéciaux et préparer toute une série de décors à partir desquels je dessinerai...

Merci, monsieur Shirow.
Merci à vous et au revoir.

Un reportage de AK-47 (avec Inoshiro)


Et hop, une seconde interview de Shirow réalisée le 15 décembre 1995 et parue dans le Manga Player de février 96.   



Manga Player : Maintenant que vous êtes régulièrement publié en France, qu'avez-vous à déclarer aux lecteurs français ?
Masamune Shirow : Je suis très heureux de savoir que des gens, quel que soit leur nombre, prennent plaisir à lire mes mangas. J'éprouve un étrange sentiment à l'idée que mes Å“uvres font tranquillement le tour de la Terre alors que moi, je passe ma vie collé à mon bureau. Il paraît que la France est un des pays les plus ouverts aux mangas en général, et c'est une vraie chance pour mes ouvrages. Nous somme aujourd'hui le 15 décembre 1995. Alors que j'écris ces lignes, le J.T. annonce de grandes manifestations un peu partout en France. Cela se trouve si loin et si proche à la fois...

Les histoires que vous créez sont souvent très compliquées, et vous ajoutez régulièrement des notes techniques au bas de vos pages... Pouvez vous nous fournir quelques explications ?
Vous conviendrez que les mangas qui nécessitent un minimum de connaissances pour être lus ne sont pas ceux qui se vendent le mieux. Mon style se trouve dans la large sphère des mangas qui "marchent", mais il se démarque par sa position extrême. Je préfère que l'on apprécie le plus spontanément possible mes mangas sans penser aux choses compliquées (qui s'y trouvent).
Cependant, je dois avouer que, lors de la création du deuxième volume, je n'ai pu m'empêcher d'y inclure un certain nombre de notes visiblement complexes. C'est un peu mon passe-temps, j'aimerais que vous ne m'en teniez pas rigueur.

Où en est Intron Depot 2 ?
Intron Depot 2 rassemble actuellement 165 planches complètes et 40 crayonnés, l'ouvrage sortira selon les délais prévus par l'éditeur.

Que pensez-vous du film Ghost In The Shell qui est tiré de votre Manga ?
Je le trouve bien réalisé. Il atteint un haut degré de perfection, digne du staff d'Oshii (Mamoru, directeur d'animation, NDT). En tant qu'auteur, je ne vous détaillerai pas tout parce qu'on n'en finirait pas. Je laisse à chacun le soin d'apprécier. Cela dit, j'aimerais qu'il plaise. Je ne sais pas si cela deviendra ou non un film culte... il faudrait poser la question à Oshii.

Dans vos histoires, il est très souvent question de réseaux informatiques, genre Internet. Est-ce qu'Internet est très populaire au Japon ?
Le Japon présente un retard tout à fait singulier dans le développement des réseaux informatiques, un retard si important qu'il est difficile actuellement de parler de généralisation. Cependant, les particuliers réservent au Net et à la "cybernavigation" un accueil absolument enthousiaste...

D'après vous, quelles sont vos principales influences ?
J'ai toujours été influencé par l'ensemble des médias, et sans doute plus particulièrement la télévision et le cinéma. Depuis mon enfance, je lis peu de mangas, je pense donc qu'ils ont peu d'influence sur moi. Ce qui me préoccupe (et c'est bien normal) ces temps-ci, ce sont les jeux vidéos, avec une mention spéciale pour les softs en 3D vue subjective qui permettent de se projeter dans le jeu.

Quand pensez-vous venir nous rendre visite en France ?
Je suis sans le sou et, comme Roba, je dois continuer à travailler ; je n'ai pas prévu de voyage en France.
Désolé... A la place, je vais finir un livre et je vous l'enverrai. Je vous prie de m'en excuser. Sur ce, rendez-vous dans mon prochain bouquin !

(Traduit à grand-peine par Reyda. Enorme merci à Freddy.)


Prix des numéro : 30 F

Format : 17 * 25.5 cm

Poids : environ 220 g le numéro

Détail interessant : il ne s'agit pas de la même traduction que Glénat ; de maniere générale les phrases sont plus courtes même si elles gardent le même sens.
La version Glénat apporte quand même quelques détails supplémentaires.

Histoires :
1 : oct 95 - super spartan
2 : nov 95 - junk jungle
3 : dec 95 - robot rondo
4 : jan 96 - phantom fund
5 : fev 96 - dumb barter
6 : mar 96 - bye bye clay
7 : avr 96 - brain drain
8 : mai 96 - ghost coast + megatech machine 1 et 2[/img]

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Cyber Agora / Pour mieux se connaître : les calendriers
« le: 22 Février 2006, 22:01:26 »
Je relance un petit sondage présent sur la V1 de PSnet et qui permet de rapidement situer les goûts vis-à-vis de l'esthétique Shirowienne! Evidemment, à l'époque c'était plus facile, on avait pratiquement toutes les images dans la galerie  :lol:

mais en chechant un peu, ceux qui ne connaissent pas peuvent  encore trouver des galeries dédiées aux célèbres calendriers officiels de la  Seishinsha.

On se limite aux éditions générales Seishinsha pour le sondage, paske je vais pas lister tous les spéciaux, les versions US et les bootlegs... Mais si vous voulez défendre une édition Dark Horse, n'hésitez pas. De toute façon, tous les goûts sont dans la nature...

:ayasi:    :P

Un indice? un site abandonné, plein de poussières et de toiles d'araignée.... C'est les restes d'un ancien du forum qui nous a lâchement abandonné, nous préférant des vers.... Heureusement, sa compagne Lytana, ELLE, s'est réinscrite.
 :wink:  (spéciale dédicace)

Zouuu

j'inaugure avec mon préféré :  Rebirth (plutôt de mars à aoctobre ^__^ )
çui k'j'aime le moins : Gemcat, le prems
J'ai aussi beaucoup aimé le graphisme de Japanesque
Au suivant!

un autre indice?

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