mon avis en un seul mot : mortel!
même si j'aime pas du tout le rex en tant que salle de ciné, ca vallait le déplacement!!!
Et l'affiche exclusive donnée à tous... 
Qu'en dis tu Faelnor?
Je partage ton avis sur la salle... pas extra car désaxée par rapport à l'écran et pas assez en pente, du coup on se tape la coupe afro du mec devant en pleine poire

La restitution du son était assez inégale, aussi...
Sinon, j'ai fait un tour du net et cette avant-première est vraiment confidentielle ! Ça donne l'impression d'avoir participé à un truc un peu secret, je suppose que les japonais n'en ont pas parlé pour ne pas froisser leurs spectateurs locaux, du coup, vraiment impossible de savoir que cette projection a eu lieu. D'ailleurs, les messages enregistrés par le réalisateur et le producteur (je crois ?) avaient vraiment été faits à l'arrache ^^
Bon, pour le vif du sujet. J'ai aimé.
Au chapitre des principales déceptions, le scénario un peu trop arbitrairement alambiqué pour 1h de film, je ne sais pas ce que tu en as pensé. J'ai eu la nette impression que le scénariste voulait faire honneur aux films, à la série et aux mangas en proposant quelque chose de tortueux, mais en forçant un peu trop le trait, tronquant des scènes d'exposition qui auraient pu davantage asseoir l'histoire et maintenir l'intérêt. Cela dit, ça change des scénarios de Kenji Kamiyama, que j'adore mais qui finissent par tous se ressembler. Faut dire aussi que les sous-titres diffusés n'étaient franchement pas géniaux, parfois j'avais la même impression que dans MMI, c'est à dire presque du contresens

L'histoire couvre la genèse du major, de ses partenaires et de la section 9 autour d'une affaire politico-criminelle somme toute assez banale. Autre chose qui ne m'a pas forcément plu, la pléthore de références et clins d’œil aux icônes de Ghost In The Shell, à la limite du fan-service.
Mais les bonnes surprises compensent largement les déceptions : l'ambiance et l'atmosphère, même si elles sont loin du niveau des films de Mamoru Oshii, sont nettement plus présentes que dans GITS:SAC, qui était parfois l'incarnation de la froideur (ceci n'est pas une critique). La pluie, les orages oppressants qui guident l'OAV sont très réussis, de même que les quelques scènes lentes et muettes d'introspection ou de contemplation. Le rythme, d'ailleurs, est plutôt haletant. Il alterne entre exposition, intrigue et action de manière agréable faisant que, même sans être totalement convaincu ou sans comprendre tout ce qui se passe, on suit l'OAV jusqu'au bout avec plaisir.
Visuellement, c'est beau et fluide. On retrouve quelques environnements déjà présents dans la série, dont le design est globalement très proche, mais l'image est bien plus léchée. Le character design est lui aussi très proche de la série, légèrement rajeuni pour la préquelle mais parfaitement reconnaissable. J'ai eu un peu peur en voyant Motoko se désaper, elle va même
(SPOILER) jusqu'au nu intégral, mais j'ai trouvé que c'était montré avec beaucoup de goût : on ressent réellement l'attitude d'un cyborg complet, dans un corps visuellement banal, un outil qui n'est jamais sexualisé à l'image
(/SPOILER).
Certains pourront être surpris par l'aspect visuel de quelques cyborgs qui pourraient leur rappeler des mangas ou animés moins sérieux, plus grand public. Cela ne m'a pas dérangé, pour la simple et bonne raison que les cyborgs du manga original sont souvent bien plus exubérants que ce qu'on a pu retrouver dans la série.
Enfin, je ne m'attendais pas à des scènes d'action de cette qualité. Exit l'un des points noirs de la série avec ses scènes brouillonnes ; Ici, tout est fluide, viscéral. Les impacts sont monstrueux, la chorégraphie très chouette.
L'ensemble fait plus 'film' que l'OAV GITS SAC:SSS (omglol), il est plus accessible et mieux réalisé pour quelqu'un qui ne connaît que vaguement l'univers car on peut choisir de s'accrocher exclusivement à l'ambiance et aux combats. Ça n'en reste toutefois qu'un premier OAV -- un peu trop court -- sur quatre et ça se ressent bien.
(Gros, GROS spoiler) : Dernière remarque, un doute plane sur l'origine de Motoko, la faute au scénario un peu trop tordu. Cette dernière se fait implanter une fausse mémoire par un virus, est-elle sous l'emprise de ce virus lorsqu'elle dit qu'elle est cyborg depuis sa naissance ? Je ne suis pas parvenu à en avoir le cœur net, tellement cela m'a choqué. Cela va contre tout ce qu'on sait d'elle tous médias confondus, à savoir qu'elle est devenue cyborg suite à un accident. Si cela a changé, je n'aime pas du tout cette petite liberté prise par le réalisateur car cela empêche de former un tout Ghost In The Shell cohérent. Qu'as-tu compris helldude ?
Désolé de pas avoir eu le temps de te voir, j'étais ric-rac au niveau du temps. Pour une prochaine fois, j'espère.